Depuis plusieurs mois, les annonces sur la sortie de Windows 12 envahissent le web. Certains affirment qu’il est imminent, d’autres parlent d’un report ou même d’une fausse alerte. Face à cette avalanche d’informations contradictoires, comment distinguer la réalité de la fiction ? Voici un état des lieux basé sur les sources les plus fiables.
Windows 12 : Quand sortira le nouvel OS de Microsoft ?
Microsoft s’apprête à lancer Windows 12, un système qui pourrait marquer une rupture avec Windows 11 notamment en raison de l’adoption difficile de ce dernier. En observant l’historique des sorties, une tendance cyclique se dessine et on pourrait estimer que Windows 12 sortira à l’automne 2025.
| Version | Date de sortie | Fin du support étendu | Écart avec la sortie suivante |
|---|---|---|---|
| Windows 7 | 22 octobre 2009 | 14 janvier 2020 | 3 ans avant Windows 8 |
| Windows 8 | 26 octobre 2012 | 10 janvier 2023 | 3 ans avant Windows 10 |
| Windows 10 | 29 juillet 2015 | 14 octobre 2025 | 6 ans 3 mois avant Windows 11 |
| Windows 11 | 5 octobre 2021 | ??? | ??? |
| Windows 12 | ??? | ??? | ??? |
L’historique des sorties de Windows montre deux phases distinctes dans la stratégie de Microsoft :
Microsoft alterne entre cycles longs (6 ans) pour les versions stables et cycles courts (3 ans) pour remplacer un système mal adopté.
- Windows 8 (2012) a été un échec et a été remplacé après 3 ans par Windows 10 (2015).
- Windows 10 (2015) a duré 6 ans avant l’arrivée de Windows 11 (2021).
- Windows 11 suit la trajectoire de Windows 8 avec une adoption limitée à cause des restrictions matérielles.
Si Microsoft gardait un cycle de 6 ans, Windows 12 sortirait en 2027. Mais Windows 11 étant un échec, un remplacement rapide est plus probable comme pour Windows 8. Windows 12 devrait donc sortir à l’automne 2025, probablement en octobre 2025 (la date de mon anniversaire). Cependant …👇
À l’occasion du CES 2025, Microsoft a annoncé qu’aucune nouvelle version majeure de Windows n’était pas prévue dans un avenir proche. L’entreprise préfère se concentrer sur l’enrichissement de Windows 11 avec des fonctionnalités basées sur l’IA à travers les PC Copilot+.
Windows 12 : configuration minimale et matériel compatible
Dès qu’on tape “Windows 12” sur un moteur de recherche, une avalanche d’articles apparaît, annonçant avec assurance les futures exigences matérielles du système. Pourtant, Microsoft n’a rien officialisé. Les informations qui circulent reposent principalement sur des des interprétations hasardeuses de documents techniques.
Selon ces sources, Windows 12 marquerait un nouveau seuil de compatibilité matérielle. Il serait question d’exiger au minimum un processeur Intel de 10e ou 11e génération ou un AMD Ryzen 5000+ avec 8 Go de RAM et un stockage SSD obligatoire. En clair, l’OS s’éloignerait encore davantage des anciennes machines. Le TPM 2.0, déjà requis avec Windows 11 resterait bien sûr indispensable, tout comme le Secure Boot activé par défaut.
Important : toutes ces informations sont à ce stade purement spéculatives. Microsoft n’a publié aucune fiche technique officielle, aucune configuration minimale et aucune documentation publique à ce sujet. Les journalistes spécialisés eux-mêmes s’accordent à dire que rien n’est gravé dans le marbre et que ces rumeurs pourraient ne jamais se concrétiser. D’où l’intérêt de rester critique face aux annonces trop précises et trop précoces.
Windows 12 : Microsoft veut-il un OS entièrement Copiloté par l’IA ?
Depuis plusieurs mois, Microsoft intensifie l’intégration de l’intelligence artificielle (IA) dans ses produits avec l’assistant Copilot. Cette évolution soulève une question majeure : Microsoft envisage-t-il de développer un système d’exploitation entièrement piloté par l’IA ?
Si l’on en croit les démonstrations et déclarations de Microsoft lors des conférences Build et Ignite, l’ambition va bien au-delà d’une simple couche d’assistance. L’IA est appelée à devenir le point d’entrée principal vers toutes les fonctionnalités du système : ouvrir une application, retrouver une information, automatiser une tâche, ou même corriger une erreur système.
Bien que Microsoft n’ait pas annoncé de plans pour un système d’exploitation entièrement piloté par l’IA, les développements actuels indiquent une tendance vers une intégration de plus en plus profonde de l’IA dans Windows. L’objectif semble être de créer un environnement où l’IA assiste l’utilisateur de manière proactive et anticipant les besoins en simplifiant les interactions.
Bien que l’idée d’un système d’exploitation entièrement piloté par l’IA soit encore hypothétique, les initiatives actuelles de Microsoft montrent une volonté claire d’intégrer l’IA au cœur de l’expérience utilisateur.
Windows 365 : vers un système d’exploitation 100 % cloud ?
Alors que les rumeurs autour de Windows 12 alimentent tous les fantasmes, une autre piste se dessine en parallèle, bien plus concrète : la montée en puissance de Windows 365, le système d’exploitation de Microsoft accessible intégralement depuis le cloud. Derrière ce nom discret se cache une transformation majeure : et si, à terme, votre ordinateur n’avait plus besoin de système local pour faire tourner Windows ?
Lancé initialement pour les entreprises, Windows 365 permet d’utiliser une version complète de Windows (10 ou 11) hébergée sur les serveurs de Microsoft, accessible depuis n’importe quel terminal connecté à Internet : PC, Mac, tablette, voire un navigateur web. L’utilisateur dispose d’un Cloud PC dédié, avec ses applications, ses fichiers, son environnement de travail… tout est sauvegardé et synchronisé côté serveur.
Cette approche change radicalement le modèle habituel :
- Pas d’installation locale complexe : le PC n’est plus qu’un point d’accès.
- Accès instantané à son environnement depuis n’importe où.
- Sauvegardes automatiques, tolérance aux pannes, mises à jour centralisées.
- Puissance évolutive : selon l’abonnement, l’utilisateur peut disposer de plus de RAM, de stockage ou de puissance de calcul sans changer d’appareil.
Pour autant, Microsoft ne prévoit pas d’abandonner Windows local du jour au lendemain. La stratégie actuelle repose sur une cohabitation progressive entre les deux modèles. Les entreprises, premières cibles de Windows 365, bénéficient déjà de cet OS dans le cloud pour des raisons de flexibilité et de gestion centralisée. Pour le grand public, la transition sera plus lente en raison de la dépendance à une bonne connexion Internet. Le cloud ne peut pas encore remplacer l’instantanéité et la stabilité d’un système installé en dur dans les zones à faible débit ou sans accès constant au réseau.
Windows 365 n’est donc pas une simple alternative à Windows 11, mais une préfiguration de ce que pourrait devenir l’expérience Windows dans les années à venir. Un environnement toujours à jour, toujours synchronisé, capable de vous suivre partout, sans que le matériel utilisé n’ait réellement d’importance. Si Windows 12 venait à sortir, il n’est pas impossible qu’il intègre cette logique cloud de manière encore plus poussée. Mais à vrai dire, il est tout aussi plausible que Microsoft ne propose plus jamais de version au sens classique, préférant faire évoluer en continu un système hybride, modulable et totalement connecté.
Microsoft n’a pas officiellement annoncé la sortie de Windows 12. Aucune communication officielle, ni fuite majeure ne confirme son développement. Cependant, au vu des cycles de sortie habituels, il est fort probable que Microsoft ait déjà commencé à travailler sur Windows 12 en interne.
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Adrien Piron
